L'invité politique
Le 24 mai à 8h15 sur Radio Classique et Public Sénat,
Philippe Douste-Blazy, conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies et président d'Unitaid
Invité de Guillaume Durand et Perrine Tarneaud
Extraits
A propos de la manifestation du 26 mai :
« Je pense que notre pays a des sujets économiques et sociaux majeurs et que nous devrions, en tant qu’homme ou femme politique, élever le débat. (…) L’exécutif a décidé, le législatif a suivi, comme toujours. (…) S’il y a, demain, une alternance, on verra comment ça se passe. Mais je ne vois pas comment on peut revenir sur le sujet. »
A propos de la crise économique :
« La seule solution pour que la France et l’Union Européenne s’en sortent c’est de changer totalement le budget de notre pays et de mettre des (…) dizaines de milliards sur la recherche et l’enseignement supérieur. (…) La deuxième chose qu’il faut faire c’est revoir notre protection sociale. (…) On ne peut pas continuer avec la protection sociale que nous avons, je le regrette, mais il faut avoir le courage de le dire. »
A propos du PS et d’une sociale démocratie :
« Le parti socialiste français était le seul en Europe à avoir choisi l’alliance avec la gauche dure. Aujourd’hui je ne vois pas comment on pourrait tourner le dos à (…) une sociale démocratie. Nous devons tous faire la même politique : (…) une politique de compétitivité. »
A propos d’une taxe sur les transactions financières :
« C’est la seule solution pour changer le monde. (…) Ne vous posez aucune question sur le terrorisme : nos enfants (…) n’ont aucune chance de vivre calmement dans les pays de l’ouest si on continue à laisser crever les gens ! » (…)
« Cette taxe transactions financières, tous les pays du monde vont la mettre en place. Le problème c’est qu’ils ne vont pas le faire pour les pauvres, ils vont le faire pour le budget de leur pays. » (…)
« Pourquoi tout serait mondialisé, sauf la politique ? »
A propos d’un retour de Nicolas Sarkozy:
« Nous sommes en république, Nicolas Sarkozy peut très bien se représenter, (…) c’est un homme politique très respecté. (…) Certains disent qu’il a envie de revenir. »